Les croyances qui imitent

« A force d’y croire on y croyait plus » chante Axel Bauer.

Croyances limitantes

Toute personne ayant fait une démarche de développement personnel en a entendu parler au moins une fois. Zoom sur cette inconnue qui nous fait faire du sur-place et nous empêche d’être qui nous sommes – réellement !

Une affaire d’éducation

Toujours les mêmes qui trinquent ; notre système de croyances serait basé sur l’éducation parentale et éducative, suivie par les injonctions sociétales. Ainsi cet ensemble d’expériences dirigerait-il notre vie, c’est-à-dire nos décisions, nos réactions et nos freins ! L’imitation permet de grandir en sécurité, mais nous limite également.

Guidés par nos lois intérieures, inconscientes pour la plupart, nous avançons tant bien que mal et tentons de dépasser nos blocages parfois en force et avec un succès modéré. Mais une fois nos parents et professeurs rhabillés pour l’hiver et ladite croyance mise en lumière, que faire ?

Adultes et responsables

En admettant que nous sommes ce que nous pensons et que notre code de conduite est acquis et non pas inné, nous retrouvons notre pouvoir d’action. Nous avons le choix d’entretenir une croyance ou de la changer. Une fois adultes, nous sommes seuls responsables de nos vies. Rejeter la faute à qui que ce soit ne fait que nous maintenir dans la dépendance et la victimisation.

L’important est de prendre conscience de ces lois et règles qui nous habitent. Si elles nous font culpabiliser, entretiennent nos peurs et nous empêchent de faire ce que nous souhaitons, alors autorisons-nous à les mettre à jour à chaque instant de notre existence.

Exemple

« Tu dois toujours aller au bout de ce que tu entreprends ».

La personne ayant cette croyance ne se permettra pas de renoncer, d’abandonner, de changer d’avis et s’obligera à poursuivre un objectif ou alors elle arrêtera en ayant un sentiment d’échec.

Elle pensera peut-être « Je n’ai pas de personnalité, je ne sais pas ce que je veux, je suis lâche, les autres sont meilleurs que moi. ».

Cette croyance l’empêche probablement d’essayer de nouvelles activités, de se lancer car elle ressent une pression vis-à-vis du but à atteindre absolument.

Et si elle changeait sa loi intérieure en « Je m’autorise à changer d’avis. » ou « J’ai le droit de renoncer à un projet lorsqu’il ne me rend pas heureuse. », elle vivrait les choses totalement différemment.

Rien n’est juste ou faux

Chaque croyance peut être positive ou négative. Cela dépendra de ce que nous souhaitons réaliser et de notre ressenti. Et les deux nous appartiennent.