Les Chroniques de Nathalie • Épisode 22
On dit que la liberté n’a pas de prix. Je dis qu’elle vaut son pesant d’or !
C’est José Marti, le poète et homme politique cubain (1853 – 1895) qui a formulé un jour cette pensée qui m’a marqué : « La liberté coûte très cher et il faut, ou se résigner à vivre sans elle, ou se décider à la payer son prix. »
Le sujet de la liberté est complexe. Il touche à l’individualité, à l’autonomie, au pouvoir d’agir et à l’idée que nous en avons.
Tant que tout ceci n’est pas clairement défini pour chacun, la phrase « La liberté de l’un commence là où s’arrête celle de l’autre » ne veut absolument rien dire.
L’indépendance et à contrario l’esclavage – au sens large bien entendu – sont des notions relatives.
Il est impossible d’en faire des généralités. Il y aurait bien matière à philosopher – mais ce n’est pas le but ici ; je souhaite à travers ces lignes vous amener à vérifier si vous vous sentez libre dans votre vie.
Authentique
Je parle de cette liberté qui vous permet d’être authentique en amitié et en amour, de réaliser des rêves, de changer d’avis, de dire ce que vous pensez sans craindre de perdre l’autre.
Je parle d’autonomie affective, de choisir librement votre mode de vie, d’oser assumer vos différences en matière de relations, d’affirmer vos besoins spécifiques et de modifier votre itinéraire à tout instant (ou presque).
À partir de quel moment peut-on parler de cage dorée ou du coût de l’indépendance ?
La prison de l’un est le havre de sérénité de l’autre. Finalement, ne sommes-nous pas enfermés derrière les murs que nous avons dessinés, faits de croyances et d’illusions ?
Trop cher payé ?
Tout a un prix, encore faut-il le connaître et décider s’il est acceptable pour soi.
Ainsi, certains trouveront trop cher payé de maintenir un emploi non satisfaisant, d’autres de rester célibataires et sans attache.
C’est une affaire personnelle.
Le besoin de liberté n’est pas pathologique.
Cela arrangerait vos proches, car ils pourraient se rassurer sur leurs propres besoins (peurs ?) de proximité (de contrôle ?), d’attachement (de dépendance ?), d’exclusivité (le manque de confiance en soi ?).
En effet, nous pouvons tout analyser et trouverons toujours de quoi faire émerger des causes justifiant nos moyens ou des peurs expliquant nos comportements.
Mais si nous avons conscience de nos actes et que nous sommes prêts à accepter leurs conséquences, nous pouvons nous sentir libres d’avoir une vision non conventionnelle de ce qu’est une vie indépendante.
Besoin d’aide ?
Vous méritez de réaliser votre plein potentiel. En tant que coach bonheur, je vous accompagne sur votre chemin.
Apprenez à vous affirmer en douceur.
Et si nous prenons rendez-vous pour discuter de vos besoins et objectifs.