Montagnes russes

Les Chroniques de Nathalie • Épisode 23

La vie qui va et celle qui ne va pas. Entre euphorie et mélancolie le mal de vivre touche de nombreux hypersensibles.

Rude descente

Si vous faites partie des personnes dont l’humeur peut basculer de « Je vais très bien » à « Plus rien ne va » en l’espace d’une seconde, vous connaissez la suite du scénario.

Votre cerveau se met en marche. Assaillis de questions, vous doutez du sens de votre vie, remettez tout en cause et il vous arrive de vous demander si vous n’avez pas un problème d’ordre psychologique.

Vivre dans ces extrêmes est déstabilisant et usant. Certes, l’état de joie est une émotion agréable, même si elle peut être intense.

Lorsqu’il s’agit d’euphorie, c’est simplement la descente qui est rude !

Mais dans l’ensemble, ces moments-là ne posent pas de problème.

Sombritude

En revanche, l’état de noirceur, ce sentiment de tristesse profonde, de lassitude, de perte ou d’absence de goût et de couleur, est très douloureux à vivre.

Nos proches qui sont épargnés, eux  par cette souffrance, se sentent démunis et découragés.

Ils voudraient aider, bien faire et tentent vainement des conseils de type « il faudrait » ou « il suffirait de » et mieux encore « tu as tout pour être heureux (se)».

Hélas, ces tentatives tombent comme un soufflet face à un hypersensible mélancolique, bloqué dans les abysses de sa sombritude.

Solitude

Pour certains de ces zombies – c’est ainsi qu’ils se ressentent -, les rayons de soleil sont rares.

Alors que tout semble positif dans leurs réalités, ils sont pourtant prisonniers d’eux-mêmes, tournent en rond et ne savent pas comment se libérer.

S’ils continuent à se lever chaque matin pour se battre et essayer encore, c’est qu’ils continuent d’y croire.

Quelque part au fond d’eux vibrent l’espoir et l’amour pour leur vie. Ces hypersensibles en détresse cherchent donc des solutions, « la réponse ». Ils tentent des thérapies, consultent des professionnels.

À chaque fois, ils ont l’impression d’avancer , avant de constater que leurs préoccupations sont restées les mêmes.

Certains d’entre eux sont même sous traitement, parfois depuis des années. Pendant que les sentiments de solitude et d’incompréhension grandissent.

Vie en couleur

Adeptes des montagnes russes, je vous rassure : il y a très peu de risque que vous soyez fou ou bipolaire (je n’associe aucunement ces deux termes).

Vous êtes certainement une personne très sensible qui manque cruellement d’estime de soi, d’amour inconditionnel et de sens.

Vous n’avez simplement pas encore trouvé la voie qui vous mènera à la sortie de votre prison et vous aidera à voir la vie en couleur, afin d’en choisir les nuances.

Persévérez, votre vie n’attend que vous !

Besoin d’aide ?

Vous méritez de réaliser votre plein potentiel. En tant que coach bonheur, je vous accompagne sur votre chemin.
Apprenez à vous affirmer en douceur.
Et si nous prenons rendez-vous pour discuter de vos besoins et objectifs.