Autocompassion
Voilà une caractéristique intéressante qui fait bien souvent défaut à nous hypersensibles.
Le sujet de la compassion fait particulièrement écho en cette période de fin d’année, entre bilan et bonnes résolutions à venir.
Qualité
Alors que la compassion est facilement reconnue comme une qualité, l’autocompassion semble davantage être le fruit d’une victimisation ou d’auto-pitié.
Bien au-delà de l’empathie, compatir avec une personne ou sa situation, c’est prendre part au mal-être, à la douleur que cela induit.
D’après l’adage « On n’est jamais mieux servi que par soi-même », je préconise l’autocompassion comme un antidote à la sévérité de jugement dont sont spécialistes les hypersensibles, perfectionnistes de surcroît.
Plutôt que de nous blâmer encore et encore, nous mériteront de pratiquer la compassion à notre égard.
Plutôt que de ressasser un échec, nous pourrions nous apporter réconfort et, soyons fous, le pardon (enfin se pardonner de quoi, s’il vous plaît ?).
Bienveillance
Soyons notre meilleur ami.
En ce mois de contemplation, tentons l’introspection sous un nouvel angle et demandons-nous si nous avons été bon et compatissant avec nous-même.
Vérifions si nous avons été capables d’indulgence face à nos « erreurs » passées.
Pour pratiquer l’autocompassion, il n’est pas nécessaire de tout transformer d’un coup.
Ainsi, lorsque nous nous sentons submergé par la culpabilité ou le doute, posons-nous cette simple question : « Comment est-ce que je parlerais à un ami dans cette situation ? ».
Notre voix intérieure se fera probablement plus douce.
Ce simple changement, cette distance que l’on crée ainsi vis-à-vis de soi-même, permet tout d’abord de se sentir plus léger, puis même d’entrevoir de nouvelles perspectives.
En nous accordant l’attention dont nous avons besoin, nous apprenons à accueillir nos émotions avec bienveillance. Les erreurs, difficultés et nos peurs — tout cela fait partie de nous, mais ne doit pas pour autant nous définir.
Autorisation
Se donner la permission d’être imparfait, de se tromper, c’est aussi se donner le droit de changer, de progresser, et surtout de se réconcilier avec soi-même.
Apprendre à être bienveillant avec soi, ce n’est pas s’apitoyer sur son sort ou se trouver des excuses.
C’est un engagement.
C’est aussi s’autoriser à l’autocompassion saine et se permettre d’avancer en douceur et avec confiance.
Avec toute ma gratitude, ma bienveillance et mon amour.
Nathalie
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