Compensation – le piège à éviter

Les bonnes résolutions du début d’année sont aussi une bonne occasion pour remettre en question son mode de vie, son hygiène de vie. Et redéfinir son cap.

Attention cependant à ne pas remplacer une habitude que nous jugeons mauvaise par une autre, parfois à peine meilleure… Car derrière une addiction se cache toujours un message.
Outre le changement que nous souhaitons mettre en place, il est important de vérifier ce que nous cherchons à compenser. Il serait dommage de se limiter à déplacer simplement le produit, comme passer de la cigarette classique à la cigarette électronique.

Sachant que l’un n’empêche pas l’autre et que pour certains, il est utile de faire les 2 parallèlement !

Comment savoir ce que l’on compense ?

Alors, comment mettre le doigt sur ce que nous essayons de compenser en mangeant trop, en buvant de l’alcool plus que de soif, en pratiquant une activité physique intense ?
Je dis bien “essayer de compenser”, car nous le sentons au fond, le besoin reste insatisfait. Ah bon ? Voilà une piste !

Nous savons que nous compensons quelque chose lorsque nous restons insatisfaits. La barre de chocolat n’aide pas, le énième verre de vin n’y fait rien, la séance de sport quotidienne laisse un goût d’inachevé.
C’est bien le signe que nous cherchons au mauvais endroit.

Et dans ce cas, manger un fruit au lieu du chocolat est certes meilleur pour notre santé – à priori – mais ne règlera pas le problème qui est à l’origine de notre insatisfaction.
En revanche, cela nous fait prendre conscience qu’il y a une insatisfaction et nous pouvons commencer à agir !

Posons-nous des questions comme : A quel moment cela se passe-t-il, dans quelles conditions, comment je me sens à ce moment-là, quelles sont mes pensées, mes sentiments, mon ressenti.
Ensuite, quel serait mon besoin véritable à cet instant.
En réalité, aimerais-je vivre autre chose, être ailleurs, avec qui, pour faire quoi que ce que je suis en train de faire. De quoi ai-je peur ?

Cela demande une vraie sincérité et d’être prêt à bouger, même si c’est inconfortable.
Cela demande aussi du temps et de se laisser le droit d’évoluer doucement.
Chaque pas fait la différence !

Je ne suis pas le fruit de ma situation. Je suis le fruit de mes décisions. Stephen R. Covey