J’ai récemment été secouée par une situation
A l’occasion d’un examen de contrôle, le praticien de santé m’a demandé si j’étais d’accord pour être auscultée.
Celle-là, on ne me l’avait jamais faite !
La plupart du temps, les gens font. Ils se sentent autorisés d’agir. Et c’est à l’autre de réagir.
C’est vrai enfin – vous n’aviez qu’à le dire (avant). Elle n’avait qu’à dire « non je ne veux pas ». Il aurait dû dire « STOP ».
Et basta. L’acteur n’est pas responsable. Il se cache derrière le fait que vous n’avez pas fait le nécessaire.
Vous, ce qu’il vous reste, c’est la culpabilité
La culpabilité de ne pas vous être respecté(e). La culpabilité d’avoir mal agit. Vous devenez victime passive et c’est à vous de vous défendre. Ou alors d’éviter une situation en vous justifiant. Et si vous ne le faites pas, c’est tant pis pour vous.
Il s’agit bien souvent – heureusement – de situations anodines. Dans tous les cas, il est question d’un empiétement sur notre périmètre.
Nous devons rester vigilants, car nos limites sont très vite dépassées et nos besoins bafoués.
Si on vous posait la question, vous diriez « non merci », mais votre verre de vin est constamment rempli et sans y prêter garde, vous buvez.
Si on vous avait demandé votre avis, vous auriez répondu « je n’ai pas envie », mais vous vous retrouvez dans un contexte délicat.
Il est bien plus facile de prendre position avant un événement qu’après celui-ci. La question « Es-tu d’accord » ou « As-tu envie » vous met face à vos responsabilités et vous demande de réfléchir à ce que vous voulez réellement.
L’autre personne ne déborde pas sur notre espace de vie
Prendre nos responsabilités, c’est aussi accepter les conséquences de nos actes. Que nous disions oui ou non, ou que nous changions d’avis en cours de route, nous devons posséder suffisamment d’amour propre pour lâcher prise sur la réaction de l’autre personne.
Vérifiez et respectez votre périmètre. Demandez l’autorisation avant de franchir celui de votre prochain.