On dit de certaines personnes qu’elles se refusent au bonheur, d’autres qu’elles semblent en quête perpétuelle… alors c’est quoi être heureux ? A quel moment peut-on dire ça y est, j’ai trouvé le bonheur ?
Commençons par le début : C’est quoi le bonheur ?
D’après le Larousse, c’est un “état de pleine satisfaction”.
Nous voilà bien avancés ! Quelle est la définition de la satisfaction ? Encore d’après cette source, il s’agirait d’un “état de contentement”. Bien.
Êtes-vous content ? Satisfait ? Heureux ? Quelle est la vraie question, au final ?
Trop de choix tue le choix !
Instinctivement, ce sujet m’amène à… la notion de liberté, de choix. Voyons.
Peut-être que la vraie liberté – celle de choisir – se doit d’être encadrée. C’est vrai, finalement, une liberté sans cadre, ça ne veut rien dire ? Car être libre, c’est toujours par rapport à quelque chose.
Si ce quelque chose est trop vaste, comment savoir si je suis libre ?
Peut-être que la vraie liberté, c’est de choisir. Choisir son cadre. Sa cage. La taille de sa cage, ses ouvertures, les permissions d’entrée et de sortie, l’aménagement intérieur.
Conscients ou non, nous avons tous une cage. Et c’est très bien les cages !
Elles sécurisent, elles protègent. Alors, autant être conscient de sa cage et pouvoir choisir.
Peut-être qu’être libre, c’est de continuer à désirer nos choix et à contrario ne plus être influencé par ceux des autres, par tout ce que l’on n’a pas.
Et oui, on ne peut pas être partout à la fois !
Je m’égare… le sujet est le bonheur.
Si je passais à côté à force de chercher ? Une fois que ma cage est prête, je fais quoi ?
En général, je la quitte. Je la partage. Et pour certains, cela induit une frustration, pourquoi ?
Parce que l’autre aussi a sa cage. Tout comme vous, il a défini, choisi, aménagé sa cage, son cadre.
Partager ce royaume voudrait donc dire partager exactement les mêmes règles, valeurs, conditions. Ce n’est pas réaliste. Alors que se passe-t-il ?
L’histoire des compromis pointe le bout de son nez.
Que dit Larousse ? “Le compromis est une action qui implique des concessions réciproques”.
Adieu la liberté, adieu votre cage, vos choix, vos conditions.
A partir du moment où vous acceptez de partager votre cage, vous acceptez de choisir l’autre ou vous, à chaque instant. C’est-à-dire que l’autre renonce ou vous. C’est ainsi.
Cela me rappelle cette phrase : “Mon enfant, la vie est faite de compromis”.
Si la liberté est illusion, de quoi dépend le bonheur ?
Vous savez, ces moments où vous ressentez clairement : je me sens bien, entier, au bon endroit, ces moments qui vous nourrissent…
Qu’ont-ils en commun ? Savez-vous ce qui les rend uniques ? Vous vous souvenez même des années plus tard. Ils peuvent paraître si anodins et pourtant, ils vous ont marqués.
Des moments où l’on se dit “heureux”. Alors, lesquels sont-ils ? Souvenez-vous…
Vous constaterez peut-être que certains de ces moments sont inoubliables parce que vous les avez partagés; peut-être avez-vous choisi de renoncer pour faire plaisir à quelqu’un, pour lui faire du bien et ce souvenir devient commun…
Alors, qu’est-ce qui est important pour vous ?
Pouvons-nous être toujours heureux?
Nous cherchons le bonheur, mais peut-on être heureux tout le temps, c’est -à -dire vivre ce genre de moments constamment ? Ou est-ce simplement le fait que leur intensité se dilate et nous comble dans le temps ?
Le cumul de moments heureux dilatés correspondrait-il au bonheur global ?
Le souvenir de ces moments nous permettrait de pouvoir affirmer que nous sommes heureux.
En complément de la vie de tous les jours, du quotidien, de la gestion des priorités, de la survie parfois, il existe les bulles, les parenthèses, les moments de grâce – qui le sont aussi parce qu’ils sont rares… et l’ensemble de tout ça pourrait définir LA VIE. Votre VIE !
Dans ce cas, faisons de notre vie un ensemble de moments heureux afin de pouvoir dire à la fin : j’ai vécu le bonheur !
Encore un mais ? Mais quoi ? Et bien le Bonheur, c’est un vaaaaste sujet.
Et maintenant ? En attendant ? Je résume.
- Je définis mon cadre
- Je choisis ce que je mets dedans et j’arrête de mater les cages des autres
- Je sème régulièrement des grains de couleur
- J’accepte de me faire aider
Cet article vous donne envie de creuser le sujet pour vous ?
Je me propose de vous accompagner. Faisons un bout de vôtre chemin ensemble.
L’issue ? Nous la connaîtrons après !